La Route de Soi : Se libérer des abus du passé

Un programme d’accompagnement

La Route de Soi est un programme d’accompagnement des personnes qui se sentent coupées de soi et des autres. Cet état est souvent ressenti par des personnes qui ont vécu des traumatismes d’abus, qu’ils soient sexuels, physiques ou psychiques.

Créateur de la Route de Soi, j’ai vécu plusieurs traumatismes d’abus sexuels et je ressens dans ma vie, tous les jours, ces états de coupure, de dissociation. Grace à l’enseignement reçu auprès de Bernard Montaud, j’ai acquis une connaissance intérieure des traumatismes d’abus et de leurs conséquences sur la construction de la personnalité (Ego). J’ai expérimenté des solutions d’apaisement et de dépassement de cet Ego vers une autre nature de moi-même, le Soi. Se relier à Soi, c’est se libérer des abus de mon passé. Ce sont ces solutions que je partage aujourd’hui dans la Route de Soi.

Abus sexuel et traumatisme

Avec l’émergence du mouvement MeToo, qui a encouragé les prises de paroles sur les agressions sexuelles, il ne se passe pas une semaine sans que des nouvelles révélations se fassent jour dans tous les milieux (cinéma, sport, religion, médecine, …). Et ce n’est sans doute pas encore fini, car malheureusement, l’essentiel des abus se produisent au sein même des familles ou avec des proches. On estime que 10 à 20 % de la population ont subi des abus sexuels.

Ces chiffres sont probablement sous-estimés car les violences sexuelles, surtout dans l’enfance, entraînent une amnésie traumatique dissociative : les victimes ne se souviennent plus du tout de ces violences et cette amnésie peut durer de très nombreuses années. C’est un fait aujourd’hui reconnu sous le nom de « mémoire traumatique » : lors d’abus sexuel, il se produit un traumatisme avec effacement des événements traumatisants.

Recouvrer la mémoire, passer de subconscient à conscient.

Cet effacement de mémoire est un mécanisme de protection qui permet de traverser ces abus sans perdre la raison. Mais, ce qui est moins connu, c’est que la mémoire du traumatisme reste dans le subconscient et qu’un travail sur soi, comme en psychanalyse corporelle ou d’autres approches (lying, récapitulation, …), peut faire revenir ces événements à la conscience.

C’est ce que j’ai traversé. J’ai été violé dans mon enfance et adolescence et pendant plus de 40 ans, j’ai vécu dans l’oubli. C’est une cure de psychanalyse corporelle qui m’a permis de découvrir les secrets de mon histoire. Cette prise de conscience a changé ma vie.

Des conséquences personnelles bien présentes

Au-delà de mon histoire personnelle retrouvée, le plus important est d’avoir découvert de l’intérieur comment un traumatisme se met en place et ses redoutables conséquences.

Aussi douloureuses qu’aient pu être les blessures physiques lors d’un abus, le plus grave, c’est le traumatisme intérieur qui est provoqué. Sauf cas extrême, on guérit assez vite des plaies physiques, mais apaiser les conséquences du traumatisme intérieur prend de nombreuses années et exige de s’engager dans un parcours intérieur.

Et d’ailleurs, paradoxalement, ce ne sont pas les douleurs physiques qui créent le traumatisme, mais le déchirement psychique qui se produit, souvent après, lors d’un geste, d’une parole, d’un regard, blessant pour la victime, qui, lui, provoque ce traumatisme intérieur. L’intensité du traumatisme intérieur n’est pas liée à l’intensité des douleurs subies par le corps : c’est l’intériorité, l’âme, qui est blessée.

C’est important à saisir, car chaque victime d’abus garde une trace personnelle spécifique qui n’a rien à voir avec celle d’une autre victime, fusse t’elle plongée dans le même scénario d’abus sexuel.

Empreinte traumatique

Nous portons à jamais une empreinte qui marque notre personnalité. Après un traumatisme, nous ne sommes plus comme avant. Pour traverser ce traumatisme, pour survivre, nous avons dû adopter un schéma traumatique et depuis, nous le répétons sans cesse (subconsciemment, de façon automatique, sans en avoir conscience).

Reconnaitre cette empreinte, ce schéma qui se répète dans notre vie de tous les jours est le premier pas pour s’en libérer.

Chaque jour, je repère cette empreinte en moi et j’ai appris à accueillir, à aimer le petit enfant en moi que répète ce schéma de protection et c’est ce qui m’en libère !

Apprendre à reconnaitre cette empreinte dans sa vie de tous les jours et s’en libérer, c’est le programme de la Route de Soi. Il est plus important de reconnaitre cette empreinte que de chercher à retrouver tous les détails de l’abus du passé. Il s’agit d’apprendre à vivre son présent détaché des abus du passé.

Découvrir avec des parcours dans les jardins

J’ai donc mis en place la Route de Soi pour accompagner les personnes qui, comme moi, se sentent coupées d’elle mêmes et des autres. J’y partage les solutions, les pratiques qui m’ont permis de me libérer des abus du passé.

Leur découverte se fait grâce à des parcours, dans les jardins de la ville, qui proposent des jeux intérieurs libres. Il s’agit d’apprendre à reconnaitre dans notre vie la trace de nos blessures et s’en apaiser, mais aussi goûter petit à petit au Soi, cette lueur d’être, restée en nous libre de ce passé. Il y a 6 parcours à découvrir dans les jardins de Grenoble.

Les parcours sont guidés par une application téléchargeable sur votre smartphone, ce qui permet de les suivre gratuitement de façon anonyme en toute discrétion.

Être accompagné chaque semaine

Certains jeux intérieurs des Parcours peuvent vous avoir bousculés ou simplement soulever des questions. Un Atelier hebdomadaire permet d’approfondir les jeux spirituels des Parcours de ville pour mieux vivre avec soi-même.

Vous pouvez retrouver les autres pèlerins de la Route de Soi chaque semaine sur Zoom. Les horaires sont annoncés sur la page Facebook .

Aller plus loin

Les personnes désirant aller plus loin peuvent ensuite suivre un Accompagnement personnalisé avec des rencontres en présentiel permettant de définir un Parcours de Vie, un parcour personnalisé avec des jeux de vie adaptés à la vie de chacun,